lundi 21 mai 2012

LES BARRAGES DE FORTUNES SUR LES ROUTES, L’HIÉRARCHIE MILITAIRE EST-ELLE BAFOUÉE ?


A l’instar des 33 barrages de contrôles officiels reconnus sur l’ensemble du territoire ivoirien ; plusieurs d’autres surgissent dont on ne connait pas les commanditaires et leurs raisons d’exister.

Il serait impératif d’enseigner les fondements, les rôles des institutions telles que : la CEDEAO, le Conseil de l’Entente, pour ne citer que celle-ci, à partir des cours primaires jusqu’au niveau Universitaire. Une manière pour les citoyens en devenir de s’imprégner réellement, une fois entré dans la vie active.
La CEDEAO, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, créée en 1975 à Lagos au Nigéria regroupe 15 États tels que : le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Burkina-Faso, le Libéria, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra-Léone et le Togo.
Ses objectifs : promouvoir la coopération, le développement dans les domaines des industries, des transports, des télécommunications, de l’énergie, de l’agriculture, des ressources naturelles, du commerce et aussi dans le domaine des affaires sociales et culturelles. Une manière d’élever le niveau de vie des peuples et maintenir la stabilité économique afin de renforcer les relations entre ses membres pour contribuer au progrès et au développement du continent.
Bref : éliminer les obstacles à la libre circulation des personnes, des services et des biens etc.
Il y a lieu de le rappeler qu’à la création de la CEDEAO le 28 Mai 1975 à Lagos au Nigéria dont les protocoles d’accord ont été signés le 6 Novembre 1976 à Lomé au Togo, son tout premier secrétaire exécutif était un ivoirien en la personne de Monsieur Boubacar Diaby Ouattara. 37 ans plus tard, la commande de cette importante institution est revenue à nouveau à un ivoirien. Cette fois-ci en la personne de S.E.M Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire étant  un pays phare de l’Afrique de l’ouest francophone ; de bons exemples devraient en principe partir de là.
Certainement que les auteurs de ces barrages de fortunes et leurs commanditaires en agissant ainsi, viseraient à empêcher les commerçants des pays membres de la CEDEAO de mener librement leurs activités. Ils ignorent par contre qu’ils portent gravement atteinte à l’économie de la Côte d’Ivoire leur propre pays qui assure leurs salaires.
C’est pour éradiquer ce fléau que les Autorités, Civiles, Administratives, Judiciaires, Politiques et Militaires sont vivement interpellées.
  E. K. A.

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